Rencontre avec les fondatrices de Pop In the City

,Du tourisme communautaire et féminin avec des challenges, c’est la recette du succès de Pop In the City. Ces raids urbains, qui réunissent à travers l’Europe entre 500 et 700 participantes à chaque fois, connaissent un véritable engouement auprès de femmes en quête d’aventure et de dépassement de soi !

Quel est le concept de Pop in the City ?

Pop In the City est un raid urbain féminin qui a lieu dans des villes européennes. Chaque édition rassemble de 500 à 700 femmes avec la volonté de découvrir une ville et une culture de manière différente. A travers une trentaine de challenges divisés en 5 catégories (art, culture, sport, solidarité et extrême), les participantes pourront vivre une expérience unique, faire des rencontres insolites et se dépasser.

Quelques exemples de challenges bruxellois :

De l’effeuillage burlesque dans un garage, du quidditch (le sport national de Harry Potter), une tyrolienne depuis l’Atomium, des créations inspirées de la pipe de Magritte, du hockey avec l’équipe régionale, faire des frites dans un “fritkot”, l’emblématique baraque à frites belge…

Mini Guide Entrepreneuriat

Nous choisissons volontairement des villes méconnues et/ou à forte identité, comme Hambourg – considérée comme “la nouvelle Berlin” en Allemagne, pour son côté branché et alternatif au bord de l’Elbe.

Cette année, 4 éditions de Pop In the City auront lieu : Risoul (station de ski, en mars dernier), Hambourg (le 18 juin), Nice (le 24 septembre) et Séville (le 15 octobre)

Comment est né ce projet ?

Le concept est de la rencontre entre Marie, Sophie et Clémentine, trois françaises globe trotteuses convaincues que les rencontres sont le coeur de l’expérience du voyage. Loin des circuits touristiques, nous souhaitons à travers nos événements :

  • Faciliter les échanges
  • Lettre en avant la culture locale
  • Éveiller la curiosité des participantes

Nous avons créé une course car nous nous sommes rendues compte que la dimension de jeu faisait tomber énormément de barrières. Cela permet ainsi de dépasser beaucoup de limites que l’on s’impose dans la vie de tous les jours. La notion de participatif était indispensable pour nous, pour apprendre et créer du lien. Marie et Clémentine ont fait une école de commerce (ESCP, 2008) et rencontré Sophie lors d’un rallye auto en 4×4 au Maroc en 2007. Nous nous sommes associées en 2012.

C’est une réinvention du tourisme avec l’aspect communautaire et féminin en plus de tout cela, quels sont les retours des femmes qui participent, que recherchent-elles ?

Absolument, il s’agit de tourisme participatif ou de tourisme expérientiel. Les femmes qui participent cherchent du dépaysement, de la rencontre, de l’échange, tant avec d’autres femmes qu’avec toutes les personnes qu’elles croiseront au cours de leur journée de Pop In the City. Elles sont aussi là pour s’éclater avec les copines avec qui elles partagent l’aventure.
Elles voient en Pop In the City une manière totalement différente de découvrir une ville, elles font confiance à l’équipe pour leur dégoter les meilleurs plans.

Sur un plan plus personnel, le dépassement de soi, une rupture avec le quotidien, de la ressource pour prendre un nouveau départ pour certaines. Pop In the City est un événement tellement positif qu’elles repartent les batteries à full !

Quel est votre business model ?

Sur les événements B2C : Pop In the City et les Jetlags Paris, nous sommes sur un modèle similaire aux événements sportifs grand public. Une partie inscriptions, un ticket d’entrée des villes (qui voient en nos événements une action de com fraîche et moderne aux retombées économiques immédiates et plus long terme), et des sponsors (Herborist, Toyota, Contrex, Transavia). Les marques qui s’associent voient en nos événements une opportunité évidente de toucher une cible urbaine CSP+ (féminine pour les Pop In, famille/jeunes actifs pour les Jetlags). Nous développons à présent des Pop In the City pour des entreprises de toutes tailles. Sur le B2B, la rémunération est celle de prestataire. Nous créons des événements qui durent entre 3h et 2 jours pour des entreprises.

Véronique Forge

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