Elles ont entre 13 et 22 ans, et veulent changer le monde !

changer le monde

Finalistes des digiSchool HYPE Awards, ces jeunes filles ont entre 13 et 22 ans, et la farouche intention de changer le monde à leur façon. Développement durable, écologie, politique, technologie… Découvrez 4 profils prometteurs, elles ont entre 13 et 22 ans, et veulent changer le monde !

Imène Myriame Ouzineb, 16 ans, fondatrice de Health’e-box

Si vous deviez vous présenter en quelques mots ?

Imène Myriame Ouzineb : Je m’appelle Imène, j’ai 16 ans et je suis en terminale S option SI au Lycée Hoche à Versailles. J’aime beaucoup créer et imaginer. Je suis une passionnée de bricolage, de sport (karaté,VTT), de dessin et de culture japonaise. Ma plus grande passion est l’informatique et les mathématiques. Je fais partie des Ladies of Code et je suis ambassadrice de l’association Wifilles qui aide les filles à s’orienter vers les métiers de l’informatique et du numérique.

Mini Guide Entrepreneuriat

Pouvez-vous nous pitcher votre projet pour changer le monde ?

Imène Myriame Ouzineb : La Healthy Redbox consiste à rendre plus agréable le temps d’attente chez le médecin. Il s’agit d’une petite boîte (routeur + support de stockage + prise secteur) qui va bannir le temps d’attente et régler des problèmes récurrents.

Premièrement, elle constitue une économie énorme sur le budget des salles d’attente. En effet, le dispositif que je propose coûte une cinquantaine d’euros, alors que l’achat de magazines actuels. Le renouvellement de ceux-ci représentent un coût estimé à une dizaine de millions d’euros par mois dans tous les cabinets selon une étude menée au Royaume-Uni.

Elle contient également un système de tchat qui permet au médecin de prévenir ses patients qu’il aura du retard. Elle limite également la transmission de maladies en période d’épidémie.

Cette boite permet un accès en wifi (réseau privé, pas d’accès à internet) à un contenu ajouté par le médecin qu’il pourra adapter à la demande de ses patients : vidéos éducatives, journaux en ligne, livres, musique… Très pratique aussi lorsqu’on n’a pas de 3G/4G!

Où vous voyez-vous dans 10 ans ?

Imène Myriame Ouzineb : Je voudrais travailler dans le secteur de l’informatique et de l’électronique. Peut-être aurais-je la chance de réaliser mon rêve: travailler dans la Silicon Valley chez Google ou une grande entreprise comme Intel ou Nvidia?

Votre mantra au quotidien ? 

Imène Myriame Ouzineb : Le succès n’est pas final, l’échec n’est pas fatal : c’est le courage de continuer qui compte“. – W.Churchill

Lou Welgryn, 22 ans, Vice-présidente d’Allons Enfants, le parti de la Jeunesse

Si vous deviez vous présenter en quelques mots ? 

Lou Welgryn : Je m’appelle Lou, j’ai 22 ans et je suis Vice-présidente du parti Allons Enfants, le parti de la jeunesse. J’ai plusieurs casquettes : j’ai coordonné la rédaction du programme et aujourd’hui je m’occupe de la presse, des évènements. Je mène parallèlement aussi ma propre campagne législative dans la circonscription où je suis candidate : la 5ème circonscription de Paris où j’ai grandi.

Je suis actuellement étudiante à l’ESSEC Business School, où j’entreprends un master en innovation et entreprenariat social. En dehors de mon investissement pour Allons Enfants (qui en cette période de campagne prend à peu près tout mon temps libre), je tente accessoirement (et désespérément) de passer mon permis.

Pouvez-vous nous pitcher votre projet pour changer le monde ?

Lou Welgryn : Allons Enfants est un parti uniquement composé de jeunes de moins de 25 ans. Il est fondé sur 3 principes :

  • Jeune : Il est organisé et géré par des étudiants et jeunes actifs de 18 à 25 ans. Cela constitue une véritable rupture et nous permet d’incarner une vision nouvelle, désintéressée, qui se projette dans le temps.
  • Transpartisan : Allons Enfants veut dépasser l’étiquetage gauche droite pour transcender les clivages partisans. Une idée est bonne si elle permet d’apporter des solutions concrètes aux problèmes de société. Point barre.
  • Participatif : Nous voulons réassocier les citoyens à la vie politique. Start-up politique, Allons Enfants fonctionne de manière horizontale en intégrant tous ses membres au fonctionnement et à la production des idées. Cet aspect participatif est aussi incarné par notre partenariat avec ruche.io, une plateforme de démocratie participative qui a pour but de recréer un dialogue entre les élus et leurs citoyens.

Enfin, cela se ressent aussi dans notre financement . Nous avons lancé notre propre plateforme de crowdfunding pour financer notre campagne.

Nous sommes 60 candidats à nous présenter aux élections législatives qui auront lieu en juin et avions déjà présenté en 2014 une liste 100% jeune à Saint-Cloud pour les dernières élections municipales. 16% des voix au second tour et 2 élus qui siègent encore au conseil municipal ont suffi à motiver des jeunes de tous les horizons.

Notre objectif majeur est de faciliter l’accès des jeunes aux différentes instances politiques pour créer une réelle diversité inter-générationnelle dans la représentativité des élus. Les jeunes représentent aujourd’hui 15% de la population mais aucun député ne nous représente et seulement 0,1% des élus locaux ont moins de 25 ans. Nous sommes persuadés que les jeunes ont énormément à apporter en étant une génération de native internet et pouvant créer de nouvelles idées politiques aujourd’hui. Notre objectif est de systématiser cette démarche sur le long terme.

Notre programme est fondé autour de quatre piliers : le digital, le développement durable, l’éducation et l’Europe. Pourquoi ces thèmes ? Parce que, à nos âges, nous les vivons de très près, et nous souhaiterions apporter notre regard sur les décisions politiques futures qui seront prises . Elles nous concernent tout particulièrement !

Où vous voyez-vous dans 10 ans ?

Lou Welgryn : Je ne sais pas encore ce que je ferai demain, alors me projeter dans dix ans me parait compliqué ! J’aimerais beaucoup travailler dans le développement durable, autour des problématiques d’énergies ou d’alimentation : développer des modes de production et de consommation soutenables s’imposent comme une nécessité. Inventer ces nouvelles solutions est un challenge gigantesque auquel j’aimerais participer. Je vous dis ça, mais si ça se trouve, j’aurai tout plaqué pour acheter un foodtruck et vendre des pizzas.

Votre mantra au quotidien ?

Lou Welgryn : « Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder ils s’habitueront ». – René Char

Laila Harras-Pelletier, 21 ans, trésorière de Sila Community 

Si vous deviez vous présenter en quelques mots ?

Laila Harras-Pelletier : Je m’appelle Laila, j’ai 21 ans et je suis étudiante à Sciences Po Paris. Intéressée depuis toujours par les questions de santé et passionnée par le Moyen-Orient, j’ai eu l’occasion d’effectuer un stage chez Médecins sans Frontières qui m’a permis de comprendre toute l’ampleur de la question des réfugiés. J’ai eu envie de m’investir davantage. C’est la raison pour laquelle je fais désormais partie de l’équipe Sila, en tant que trésorière.

Pouvez-vous nous pitcher votre projet pour changer le monde ?

Laila Harras-Pelletier : Sila, qui signifie “lien” en arabe et en persan, est un projet né de l’indignation et de la volonté d’agir de 6 étudiants de Sciences Po. Nous avons tous été confrontés à la situation des réfugiés et cela nous a donné envie d’agir, de créer quelque chose de nouveau et de réfléchir à une solution meilleure. Avec Sila, nous nous sommes fixé trois objectifs pour aider les réfugiés :

  • La professionnalisation par l’échange de services professionnels. Plus que des réfugiés, nous voulons aider ces personnes qui ont des compétences, des aspirations, des idées, à mieux s’intégrer dans le monde professionnel français, que ce soit en organisant des ateliers ou en permettant la création d’un réseau par l’échange de services
  • L’intégration sociale par la rencontre et l’échange, qui est véritablement le premier aspect que nous avons souhaité développer. Nous avons donc organisé des visites d’exposition, des conférences, pour permettre aux gens de se rencontrer, de réfléchir ensemble, de partager leurs passions, leurs intérêts et d’accéder à des manifestations culturelles.
  • La sensibilisation de l’opinion publique aux histoires des réfugiés grâce à la publication de portraits de réfugiés sur les réseaux sociaux. L’idée est de déconstruire les préjugés qui peuvent mener à la stigmatisation de ces personnes en exil et de décrire les éléments de parcours qu’elles acceptent de nous confier.

Nous sommes actuellement en train de travailler sur une plateforme interactive qui permettrait de relier tout cela. Nous continuons à construire notre communauté afin de toucher le plus grand nombre. Parrainés par Enactus France et la fantastique bloggueuse Samar Seraqui de Buttafoco (Une Libanaise à Paris), notre jeune projet commence à grandir.

Où vous voyez-vous dans 10 ans ?

Laila Harras-Pelletier : Personne ne sait ce que l’avenir lui réserve ! J’aimerais cependant beaucoup travailler dans le domaine de la santé mondiale tout en restant en contact avec les réfugiés et en apportant mon aide dans la mesure du possible.

Votre mantra au quotidien ?

Laila Harras-Pelletier : Il me vient d’un écrivain qui a bercé mon enfance et mon adolescence, Pierre Bottero. “Le doute est une force. Une vraie et belle force. Veille simplement à ce qu’elle te pousse toujours en avant.

Pauline Petit, 13 ans, fondatrice d’En Bouteille Age

Si vous deviez vous présenter en quelques mots ?

Pauline Petit : Je m’appelle Pauline, j’ai 13 ans et je suis en 4ème. Plus tard, j’aimerais exercer le métier d’ingénieure, et j’espère gérer l’entreprise En Bouteille Age !

Pouvez-vous nous pitcher votre projet ?

Pauline Petit : Le projet En Bouteille Age m’est venu il y’a quelques années lorsque j’ai appris tout ce que l’on pouvait faire en recyclant des bouteilles en plastique. Je me suis dit : « Pourquoi ne pas en faire profiter le consommateur ? ». C’est comme cela que l’idée est née. L’entreprise En Bouteille Age propose de recycler les bouteilles en plastique en objets de la vie quotidienne. Le consommateur choisira dans un catalogue, l’objet qu’il désirera voir fabriquer à partir de SES bouteilles. Par exemple, il pourrait s’agir d’un stylo imaginé par de jeunes créateurs en école de mode ou de design. L’objet coûtera 70% moins cher que dans le commerce.

Où vous voyez-vous dans 10 ans ?

Pauline Petit : Dans 10 ans, je me vois terminer mes études d’ingénieur. Ce qui me permettra de me consacrer à plein temps à mon entreprise.

Votre mantra au quotidien ?

Pauline Petit : L’essentiel est de participer“, car il m’arrive de participer à des compétitions sportives et j’ai appris que l’échec n’était pas grave. De même pour les hype Awards, je suis déjà très contente d’être arrivée en finale !

@Paojdo

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