Mesdames, venez tester la plus grande salle de sport au monde !

salle de sport

Rencontre avec des championnes olympiques, démonstrations, testing d’activités… L’occasion de mettre en lumière les sportives dont la couverture médiatique est encore bien moindre que celle des hommes.

C’est une première mondiale, et cela se passe dans notre chère capitale. Du 15 au 17 juin, Paris accueillera la plus grande salle de sport au monde avec l’organisation du Salon International du Sport au Féminin. Son ambition ? Vous inspirer à travers des moments d’échange avec les plus grandes championnes françaises, mais aussi vous permettre d’expérimenter de multiples activités afin que vous filiez illico presto vous inscrire dans un club ou vous licencier dans une fédération. « Nous ne voulons pas que les participantes repartent simplement avec un sac rempli de flyers », nous explique Marine Costabadie, responsable de la communication du salon. Autrement dit : mesdames, préparez-vous à transpirer !

Des fondateurs engagés pour le sport au féminin

Guide Dev Persot

La création de ce salon ne doit rien au hasard. Depuis près de 20 ans, ses trois fondateurs, Bruno Pomart, Georges Kumuchian et Pierre Costabadie, œuvrent pour le sport au féminin, preuve s’il en est que le sujet concerne tout autant les hommes que les femmes.  En outre, Bruno Pomart a eu l’idée visionnaire de créer en 2001 le « Raid Amazones », le premier concept de sport nature réservé aux femmes à différents endroits de la planète, avant de concevoir « La Saharienne », autre rendez-vous phare.

A l’époque, l’image de la femme était encore peu liée à ce type de « sport défi », pourtant, l’attente était déjà forte puisque les organisateurs ont dû refuser de nombreuses aspirantes. « Je me souviens avoir participé à ces raids, c’était la première fois que l’on proposait aux femmes des événements qui demandaient un vrai engagement physique. Pour autant, ce n’était pas l’esprit de compétition qui primait, mais vraiment le désir de se surpasser et de profiter d’un moment unique entre copines », témoigne Marine Costabadie.

Ainsi, le SISAF ambitionne de prolonger ces expériences de raids multisports en proposant de tester une trentaine d’activités (escalade, piloxing, BMX, saut à la perche, cross fit, gym suédoise, krav maga…), mais aussi en répondant à un second besoin : celui de bien se préparer en amont, tant d’un point de vue physique que de celui de l’équipement. Ainsi, la marque de baskets Hoka One One proposera par exemple une piste d’athlétisme afin de faire tester ses chaussures.

Des jeunes filles encore trop peu motivées

Ancien instructeur au sein du RAID et sportif de haut-niveau, Bruno Pomart a œuvré au rapprochement entre les jeunes des quartiers difficiles et les institutions à travers le sport, via son association Raid Aventure Organisation. Durant cette expérience, il a pu constater qu’il était encore difficile d’engager les jeunes filles, pour de multiples raisons. Déjà, parce que leur rapport au corps peut être complexe durant l’adolescence, ensuite, parce qu’elles se démotivaient souvent en se comparant aux garçons.

« Or, on peut faire du sport en restant maquillée, et sans chercher nécessairement à être dans la compétition avec les hommes », soutient Marine Costabadie. L’enjeu est important puisque les écarts entre les hommes et les femmes sont plus marqués chez les jeunes : 50% des femmes âgées de 16 à 24 ans déclarent avoir pratiqué au moins une activité physique ou sportive dans l’année et 33% régulièrement chaque semaine, contre respectivement 63% et 45% des hommes de cette classe d’âge. Ainsi, plus de 85 fédérations sportives se sont engagées auprès du Gouvernement à proposer des plans d’action pour améliorer la présence des femmes tant dans les effectifs des licenciés qu’au sein même des instances dirigeantes.

De grandes championnes méconnues du grand public

Si les femmes sont toujours moins nombreuses que les hommes à faire du sport, c’est aussi parce que la couverture médiatique des championnes est encore très faible. Qui sait par exemple que les joueuses de l’OL ont remporté par 5 fois la Ligue des Champions, exploit inégalé par les hommes ? En 2012, une étude du CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) démontrait que les événements sportifs féminins ne représentaient que 7% du volume global de retransmissions sportives. Le SISAF sera justement l’occasion de rencontrer de grandes championnes, à l’image de Laure Manaudou « une ambassadrice d’exception puisque la natation est justement l’un des rares sports dans lequels les femmes sont vraiment médiatisées », poursuit Marine Costabadie.

Vous pourrez aussi avoir le plaisir de croiser la championne de judo Priscilla Gneto, la sprinteuse Muriel Hurtis ou encore la championne olympique de BMX Anne Caroline Chausson. « Il est essentiel que les petites filles s’identifient à ces sportives de haut niveau. La médiatisation des championnes attirera d’autant plus les sponsors », poursuit-elle. En effet, les marques sont des partenaires essentiels afin de permettre aux championnes de vivre pleinement de leur passion. Par exemple, les membres de l’équipe féminine française de vélo sur route ne sont pas professionnelles, et doivent travailler en plus de leurs entraînements afin de subvenir à leurs besoins.  Alors plus que jamais, le sport au féminin a besoin de vous. Rendez-vous au Parc des Expositions (hall 3) pour trois jours de découverte !

Retrouvez le site du SISAF

@Paojdo

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