Marlette : l’aventure culinaire de Scarlette et Margot

Marlette gâteaux : l'aventure culinaire de Scarlette et Margot
Marlette, c’est le mélimélo de Margot et de Scarlette. Deux sœurs ultra-complémentaires (29 et 34 ans) qui adorent pâtisser ensemble. Rencontre avec Scarlette sur les sofas moelleux du Café Marlette.

Marlette, c’est le mélimélo de Margot et de Scarlette, deux sœurs ultra-complémentaires (29 et 34 ans) qui adorent pâtisser ensemble. Une ingénieure en agro-alimentaire férue de bio et d’authenticité, et une bonne vivante bourrée de bagou à l’enthousiasme communicatif. Le résultat : des préparations bio  pour pains et pâtisseries dodues à souhait et un coffee shop parisien presque comme à la maison (en mieux !). Rencontre avec Scarlette sur les sofas moelleux du Café Marlette, autour d’une bonne tranche de cake fondant et d’un café au fort caractère.

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Des bons gâteaux comme à la maison, prêts en seulement 3 minutes

Capture d’écran 2014-11-17 à 15.38.29« Aujourd’hui, contrairement à 10 ans auparavant, nous avons quasiment tous le réflexe de retourner les paquets alimentaires pour voir la composition des produits que l’on consomme, explique Scarlette. Avec Marlette, nous n’avons pas inventé le concept de la préparation pour gâteaux mais nous avons redoré son blason en proposant des recettes de qualité et des ingrédients nobles fidèles aux nouvelles exigences des consommatrices.

Toute l’équipe Marlette fait des tests pour trouver les recettes idéales afin de réaliser les gâteaux que l’on adore : tout spécialement les pâtisseries anglo-saxonnes. Nous réalisons ensuite nos sachets avec uniquement les matières naturellement sèches (farines, sucre, chocolat, etc.) et jamais d’œuf, de beurre ou de lait déshydraté (les utilisatrices les ajoutent ultérieurement).

Originaires de l’Ile de Ré, nous avons sélectionné des fermes et des producteurs que nous apprécions pour nous fournir nos matières premières. Nos  farines viennent  par exemple d’une ferme bio à Saint Jean de Liversay. Nous n’utilisons par ailleurs jamais de sucre blanc (raffiné et donc dépourvu de bienfaits) au profit du sucre blond ou du sucre rapadura (jus de canne séché au soleil, très riche en minéraux et en vitamines). »

Marlette, c’est du vite fait mais en bio, en sain et en bon !

Une histoire de popote familiale

cookies« Ma sœur Margot adore depuis toujours chiner chez les petits producteurs bio, raconte Scarlette. Pour moi, j’avoue que c’était complètement différent ! J’étais plutôt du genre à opter pour la marque « top budget » au supermarché et à dénigrer l’anti-marketing peu attrayant des magasins bio…

Un été, alors que je revenais à la maison, l’Ile de ré, pour des vacances, j’ai vu Margot se lancer dans la préparation de ces sachets de préparations pour gâteaux dans la cuisine de mes parents. L’idée était top mais il lui manquait la fibre marketing ! Je suis alors intervenue pour donner ce petit « twist » qui convainc les sceptiques comme moi que le bio, ça peut être sympa !

J’avais 24 ans, je n’avais pas fini mes études, mais j’ai décidé de me donner un an pour offrir une chance au projet, avant de reprendre éventuellement mes études. L’entrepreneuriat chez moi c’est un truc de famille. Mes parents étant eux-mêmes patrons d’une entreprise dans les bateaux, ils m’ont communiqué cette envie d’être libre de mes projets, de contrôler ma vie de A à Z. »

Un projet entrepreneurial construit avec les moyens du bord

crepes-gauffre« J’ai un souvenir très difficile du lancement de Marlette, confie Scarlette. Très tôt au début de l’aventure nous avons participé à un salon et nous avons décroché notre premier contrat avec le Bon Marché ! C’était incroyable mais il fallait produire…

Nous avons donc “squatté” le garage de mes parents (jusqu’à ce qu’ils nous virent…) et nous avons acheté deux grosses bétonnières de maçons pour remuer nos farines. Mon père nous a fabriqué un gros bouchon pour chaque car sinon les poudres s’envolaient… C’était de l’artisanat pur et dur ! Nous pesions tout à la petite cuillère pour garnir nos sachets. Notre grand-mère s’occupait de coller les étiquettes sur les sachets et nous l’aidions tous les soirs…

Nous avons tout de même sorti 50000 commandes de cette manière ! C’était éreintant. »

 

Kusmi Tea, un grand-père business angel

« Quelques mois plus tard, sur un autre salon (c’est bien sur les salons que nous avons fait les plus belles rencontres), nous avons rencontré le PDG de Kusmi Tea. La marque de thé avait un stand immense juste en face du notre qui était minuscule. Nos petits sachets ont séduit les jeunes femmes qui travaillaient chez Kusmi Tea, elles parlaient de nous à tel point que leur boss a fini par venir nous voir pour connaître le fin mot de l’histoire !

Notre projet lui ayant beaucoup plu : le lendemain Kusmi Tea entrait dans le capital de Marlette pour nous aider dans le développement. J’ai pu quitter l’Ile de Ré (il est vrai que la perspective de passer ma vie dans un petit village de province ne m’enchantait pas !) et venir m’installer dans leurs locaux parisiens, où j’ai réuni une petite équipe autour de moi.

Kusmi Tea est un vrai business angel pour Marlette, son rôle n’est pas tant d’être une force commerciale. L’enseigne a surtout un rôle de conseiller, de guide, de protecteur rassurant. »

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« C’est une aventure formidable, bien au-delà de nos espérances. Les produits se vendent comme des petits pains, nous avons ouvert notre Café et notre petite équipe grandit : nous sommes actuellement 12 personnes à plein temps, Margot est responsable de la R&D, de la production, de la partie financière tandis que je suis chargée des aspects marketing, communication, commercial. Et cerise sur le gâteau : j’ai la sensation de n’avoir jamais travaillé de ma vie !

Par ailleurs, Marlette vient de gagner le Prix des Jeunes Créateurs du Commerce Unibail. Nous allons bénéficier prochainement d’un bail de 750000 euros dans l’un des centres commerciaux Unibail ce qui nous permettra d’ouvrir un nouveau café dans les mois qui viennent ! »

Marlette sait prendre les gourmandes par les sentiments !

« On s’est rendu compte, notamment lors de l’ouverture de notre pop-up store au Bon Marché, que lorsque l’on fait goûter aux gens en amont, dans un contexte agréable, ils sont beaucoup plus en confiance pour acheter les préparations. Notre pitch : “Ce que vous adorez ici faites-le à la maison facilement !”

C’est ainsi que l’idée du café, ouvert début 2014, est née : créer un lieu convivial, à notre image, pour venir goûter les bons gâteaux et les choses saines, lors d’un petit dej’, d’un brunch, d’un déjeuner. Les produits sont simples mais de très bonne qualité, le décor est cosy, on y a mis l’esprit de notre enfance à l’Ile de Ré. Ca sent le gâteau qui sort du four. On s’y sent bien. »

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Marlette, c’est décidément la belle leçon d’entrepreneuriat de deux sœurs aventureuses qui ont tout appris sur le tas avec une gourmandise de partage incroyable.

Psst les gourmandes, Scarlette a glissé dans notre sac sa petite nouveauté, le carrot cake, immédiatement testé et approuvé par la rédaction de Business O Féminin ! On vous le conseille..

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Les préparations pour pains et gâteaux Marlette sont en vente sur la boutique en ligne, dans les épiceries fines et au Bon Marché, et bientôt chez Monoprix ! 

Pour déguster les cakes avant de faire votre choix, rendez-vous au Café Marlette, 51 rue des Martyrs Paris 9. Ouvert du mardi au vendredi de 8h30 à 19h30, le samedi de 10h à 18h30 et le dimanche de 10h à 18h. 

 Crédits photographiques : www.marlette.com pour les photos de l’article et www.valeursactuelles.com pour la photo en home. 

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