Coaching professionnel : 10 raisons de dire oui !

Coaching professionnel : 10 raisons de dire oui !

Depuis plusieurs années déjà, le coaching professionnel se développe en France. Sylvaine Pascual, fondatrice d’Ithaque coaching, nous aide à mieux comprendre ce métier en plein essor. Pourquoi commencer des séances de coaching professionnel, les 10 raisons :

1/ Parce que le coaching est constructif à tout moment dans une carrière

Période d’essai, chômage, reconversion professionnelle, nouvelle prise de poste… « On peut être coaché à tout moment dans sa carrière. La seule condition, essentielle, est d’avoir envie d’être coaché, et d’être prêt à le faire », insiste Sylvaine Pascual.

2/ Parce que toutes les professions peuvent être coachées

Que vous soyez expert-comptable, auto-entrepeneure ou artiste-peintre, le coaching peut potentiellement s’adresser à vous. « On peut coacher toutes les professions, mais pas toutes les personnes », nuance cependant Sylvaine Pascual. Certaines personnalités entrent dans la catégorie des incoachables. « Elle résistent totalement aux techniques, et bien souvent, dès l’entretien préalable, elles se rendent compte que cela ne leur correspondra pas », explique la coach.

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3/ Parce que le coaching permet de débloquer tout type de situations

Pour Sylvaine Pascual, le coaching peut aider à débloquer des situations de souffrance dans la vie professionnelle. « J’interviens par exemple quand quelque chose dans le métier ne fonctionne pas ou plus, quand on se sent coincé dans une situation, quand on n’arrive plus à concilier vie privée et vie professionnelle, quand notre relation avec notre n+1 se dégrade… Bref, lorsqu’on se sent bloqué ou débordé, anxieux, le coaching peut permettre de mettre en oeuvre des solutions concrètes », soutient la coach.

4/ Parce que le coaching nous permet d’atteindre des objectifs précis

Sylvaine Pascual insiste sur ce point : le coaching professionnel, ce n’est pas du blabla ! Il s’agit d’atteindre des objectifs précis que vous aurez vous-même fixés, en recherchant des alternatives aux solutions déjà testées. « Il ne s’agit pas de prendre confiance en soi simplement en parlant. Mais bien de mettre en place des actions concrètes à mener entre chaque séance. Suite à cela, on fait un débriefing. Si ça n’a pas marché, on tente de mettre autre chose en place, si au contraire, ça a fonctionné, on continue d’avancer sur le chemin qu’on s’était fixé au départ.

Par exemple, si l’on souhaite faire une demande à son n+1, mais qu’il est colérique et que l’on n’ose pas, on va travailler sur ce que la personne cherche exactement à obtenir, puis appliquer la communication non violente en la personnalisant en fonction de la personnalité du client et de son environnement professionnel. Cela va notamment passer par le choix des mots », explique la fondatrice d’Ithaque coaching.

5/ Parce qu’un coach n’est pas un psy

On pourrait se dire que le coaching est un lieu de confidences, de paroles. Certes, l’échange s’articule autour du dialogue, mais « il ne faut pas confondre coach et psy », martèle Sylvaine Pascual. La coach donne notamment l’exemple du burn out ou du harcèlement : « il faut d’abord aller voir un psy car le coaching n’est pas une thérapie. En revanche, une fois que l’on s’est à nouveau stabilisé émotionnellement, il peut être intéressant d’aller voir un coach pour concevoir un projet professionnel qui va prendre en compte tous les éléments qui ont mené au burn out par exemple, pour que ça ne se reproduise plus. »

6/ Parce qu’on apprend à mieux se connaître

Les séances de coaching de Sylvaine Pascual se passent sous la forme d’entretiens de type questions-réponses. Il est ici important de souligner qu’il ne s’agit pas pour la coach de donner des réponses, mais d’aider le client à les trouver lui-même. « Je n’aime pas tellement le discours de certains consistant à dire que le coaching va libérer leur potentiel. Pour moi, c’est plutôt le questionnement qui va mener à une autre connaissance de soi qui va aller bien au-delà de notre système de croyances. C’est comme cela que l’on peut libérer un certain nombre de mécanismes pour aller vers sa propre vision de la réussite », argue la coach.

7/ Parce qu’il est difficile de faire sa propre objectivation

Si le coach n’est pas un psy, il n’en demeure pas moins une personne extérieure pouvant nous aider à regarder dans notre propre psychisme. Comme évoqué dans le point précédent : pour avancer, il est nécessaire de délaisser certaines de nos croyances. «Par exemple, certains cas de harcèlement au travail peuvent se reproduire. Si le supérieur est en faute, on se rend compte également que le client se laisse harceler. Récemment, il m’est arrivé qu’une personne me dise qu’elle n’osait pas postuler en interne à un poste car elle avait peur de passer pour un requin. Le coaching permet de dépasser ce genre de conviction, tout en restant dans le respect de soi », explique Sylvaine Pascual.

8/ Parce que le coaching apporte des résultats

L’idée de réussite personnelle se définit en fonction de nos propres objectifs, et bien souvent, « les clients ont l’impression que les résultats ont dépassé leurs espérances », atteste la coach. « ¼ des personnes qui étaient venues pour se reconvertir professionnellement ne vont pas changer de métier. Mais elles sont heureuses car au fond d’elles, elles ne le souhaitaient pas vraiment », poursuit Sylvaine Pascual. Ainsi, certaines personnes viennent avec des objectifs mais peuvent les changer en cours de route.

9/ Parce que le coaching s’ouvre à toutes les bourses

Le coaching peut être perçu comme un luxe par bon nombre de personnes. « Pour certains, cela représente un vrai investissement », concède la coach. Pour autant, « on peut trouver des coachings très peu onéreux. Il existe aussi l’association européenne de coaching qui propose du coaching solidaire », nous informe Sylvaine Pascual. Aussi, s’il n’est pas possible de faire financer son coaching par le DIF, beaucoup d’entreprises le prennent en charge pour leurs salariés.

10/ Parce que le coaching est en plein essor

Pour l’heure, n’importe qui peut se déclarer coach, quand bien même la fédération internationale de coaching oeuvre pour qu’il y ait un minimum de connaissances à avoir avant de se lancer. Pour autant, les choses évoluent, en partie grâce au bouche à oreille qui permet aux clients satisfaits de recommander tel ou tel coach. « Avant, les gens n’osaient pas dire qu’ils avaient été coachés. Aujourd’hui, on n’hésite plus et c’est comme ça que des noms circulent », explique Sylvaine Pascual.

Son petit conseil pour vous aider à faire votre choix face à l’étendue de l’offre ? « Si personne autour de vous n’a été voir de coach, allez surfer sur la toile pour découvrir l’approche de chaque coach. C’est mieux de lire son blog que d’en piocher un dans les pages jaunes. Après un premier entretien téléphonique, il faut faire confiance à son intuition, et voir si on a envie de lui faire confiance ou pas. Il y a des charlatans comme des gens compétents, tout autant à 25 ans qu’à 60 ans ! », conclut la coach.

 

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