Juliette Dumas, la fondatrice de la “Shine Academy” nous livre ses conseils pour garder ses bonnes manières même lorsque nous sommes au bord de la crise de nerfs…Bienveillance et gratitude à l’ordre du jour. A méditer sans modération !
Le contexte : un dîner de gala avec les époux et les épouses qui vient clôturer un séminaire convivial au bord de la mer. On ne rêve pourtant que d’une chose : rentrer et observer des heures de silence. Pendant 48h on a tout donné, en résumé la stratégie de l’entreprise à 15 ans sur des pages de power point et une pêche de folie sur le dance floor jusqu’à beaucoup trop tard dans la nuit. A table, un melting-pot hétérogène constitué notamment des épouses qui ne travaillent pas. Point commun : elles sont souvent très fatiguées.
Parmi elles,
-Celles qui ont tout arrêté a la naissance des enfants et qui continuent de les élever parce que même à 21 ans « il ne faut pas croire, ils ont besoin de nous »
-Celles qui « travaillottent » pour se remettre dans le bain, 1/2 journée par semaine sauf pendant les vacances scolaires.
-Celles qui n’ont pas le temps de travailler parce que le shopping et la décoration de leurs villas leur prend trop de temps
Contrariété, jalousie, fatigue soudain on déraille…
□ On s’entend lui poser la question : « oui mais quand le nid se vide et l’époux vise plus jeune, quel est son avenir ? »
□ On joue les sociologues avertis, « racontez moi donc votre quotidien »
□ On s’endort sur la table pour oublier ou on boit trop (plus dangereux)
□ On compatit de tout son cœur pour ce choix draconien de couleur pour le mur de la cuisine et on donne des adresses, des tuyaux, des conseils…
□ On survalorise son quotidien au bureau des étoiles dans les yeux, on insiste sur « j’adore ce que je fais » assez fort pour que le mari-chef entende
□ On parle essentiellement aux maris comme ça on est tranquilles
□ On envoie des sms à des copines, sous la table c’est quand même plus poli
Une réponse, une seule pour être Shine : on ne juge pas, on n’envie pas. Chacune sa vie, chacune son épanouissement au féminin.