Le réseau, clé de réussite incontournable pour 66% des cadres. Un taux qui monte même à 86% chez les moins de 30 ans. Concrètement cependant, construire un réseau relève d’une démarche réfléchie pour seulement 15% des répondants, la plupart d’entre eux se contentant des rencontres effectuées lors des études ou du premier emploi. A qui la faute? Au temps en premier lieu. Plus de 70% des sondés affirment en effet ne pas avoir de place dans leur agenda pour “réseauter.” nerf de la carrière
“Dans l’imaginaire social, le réseau s’apparente à un territoire d’échanges qu’il faut entretenir sur le long terme et donc chronophage”, explique Dominique Lévy-Saragossi, DG d’IPSOS. “La pratique du réseau ne repose pas sur une quelconque forme de compétence technique mais plutôt sur des valeurs de curiosité, de partage… avec les différences qui en découlent entre générations, mais aussi entre hommes et femmes.” nerf de la carrière
Ces-dernières ont tendance à avoir un réseau plus resserré que leurs homologues masculins: 50 contacts en moyenne contre 72 pour les hommes. Une différence s’expliquant par une approche plus sélective, les femmes étant surtout en quête de confiance. Elles cherchent ainsi à entretenir des liens forts de proximité avec les professionnels qu’elles rencontrent, associant le réseau d’avantage à du soutien que les hommes. Avec une conséquence cependant: leur réseau débouche en moyenne sur moins de bénéfices. Seules 29% d’entre elles l’utilisent pour générer des opportunités professionnelles, contre 45% des hommes. A méditer…
@clairebauchart
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Dominique Lévy-Saragossi, Directrice Générale d’IPSOS France
